Déclaration d'amour #1 : Cindy Van Wilder

Aujourd’hui, c’est samedi.

Aujourd’hui, donc c’est déclaration d’amour…

À qui vais-je déclarer mon amour ? Je possède une liste d’auteurs que j’admire. Pour cette première, j’ai décidé de la dédier à celle qui m’a offert mon dernier coup de cœur : Americanah par Chimananda Ngozi Adichie.

Ceux qui me suivent sur Twitter pourront donc deviner que je parle de Cindy Van Wilder.

Elle est adorable. Sans elle, je ne me serais sans doute pas encore réconciliée avec les romans classés en jeunesse. Avec les Outrepasseurs, le contenu m’a surprise. Je ne m’attendais pas à une histoire aussi mature. Et puis je n’oublierai jamais la relation Arnaut/Chasseur et Peter.

Quant à Memorex, je ne l’ai pas fini. MAIS… Je ne vous dis pas ma joie quand j’ai vu que Réha était noire. Ce n’est pas un quota, c’est qu’un détail, qui n’est pas mis au centre de l’intrigue. C’est naturel, c’est présenté comme si c’était normal… et ça devrait être comme ça plus souvent. Après avoir lu Americanah, c’était du pur bonheur d’enchaîner sur Memorex. (Et moi je vous dis y en a un qui est louche dans cette histoire !)

Et je ne peux pas parler de cette auteure (oui, je sais, on devrait dire autrice, mais je n’aime pas le « ice » surtout en été, car ça me rappelle que je n’ai pas de congélateur) sans évoquer son blog, ses vidéos et ses petites chroniques sur les livres LGBT qu’elle lit. C’est une personne engagée, que l’on retrouve sur twitter à parler de sujets intéressants, sur ce que l’on ne voit pas forcément assez dans la littérature, sur les tabous qui existent ou encore sur des faits que la presse ne relaie pas plus que ça. (La mort de Philante Castille, Bagdad, etc. [j’aurais voulu ne pas mettre, etc., car ça sous-entend clairement que notre presse ne s’ouvre pas assez sur ce qui se passe autour de nous et c’est bien dommage])

Alors oui, je déclare mon amour à Cindy Van Wilder, car elle écrit de belles histoires (sadiques), mais elle est aussi une personne engagée avec un grand cœur. (ce dont on peut douter vu la souffrance infligée à certains personnages [mais qui aime bien, châtie bien])