mercredi 28 décembre 2016

Evolutio par Sophia Laurent

mercredi 28 décembre 2016

Résumé : À tout juste dix-sept ans et suite à un terrible accident, Tom, fils esseulé du multimillionnaire Donovan Wesley, voit son quotidien complètement chamboulé. Il est désormais poursuivi, recherché par des hommes sans nom, mais surtout, son sort se retrouve étroitement lié à celui de Logan Harrigton, son total opposé.

Leurs existences sont dorénavant mêlées, incapables d’être dissociées. La vie de l’un dépendra de l’autre, et vice-versa.

Une seule solution pour échapper au danger qui pèse sur eux : décrypter le mystère « Evolutio »… à leurs risques et périls.


Titre : Evolutio

Auteur : Sophia Laurent

Edition : Auto Edition






J’ai lu Evolutio.


Je me suis retrouvée avec une histoire qui ressemble à un premier jet manquant de relecture. Les personnages avancent sur un terrain dont les balises se voient à des kilomètres à la ronde. L’auteur leur facilite la tâche sans arrêt, ce qui empêche à la tension de naître. Grâce au compte épargne d’un individu, ils réussissent à voyager sans souci. Grâce au mot « bombe », ils parviennent à semer les assaillants à leur poursuite. Grâce à une parade, ils s'infiltrent dans une maison. Et je ne parlerai pas du souvenir qui tombe à pic.

Malgré une intrigue prévisible (et peu crédible), certaines histoires peuvent divertir. Evolutio, non. Pourquoi ? Parce que son héros est un adolescent de dix-sept au caractère détestable. Tom est un gosse de riches décidé à pourrir l’existence de son paternel en bousillant la sienne. Cette colère à l’égard de son père lui nuit totalement. Il veut mourir pour l’ennuyer. Il veut rire de lui quand son visage se décomposera à la vue de ses bêtises. Il n’est pas un pleurnicheur puisqu’il affronte les problèmes à coup de vodka orange, voire de coke. Enfin ça, c’est quand il ne choisit pas de les ignorer tout simplement. En plus, c’est un gentleman. Pour convaincre Cara qu’il n’est pas Logan, il lui impose un baiser afin qu’elle voie la différence. Ensuite, il oublie sa petite amie dans le feu de l’action pour échanger un autre baiser plus torride avec cette même Cara que l’amour a lobotomisée.

Oui, les personnages féminins ne sont là que pour servir de faire-valoir. Au début pourtant, Alice et Cara donnent l’impression qu’elles auront assez de caractère pour s’imposer, mais elles se retrouvent bien vite prisonnières de leurs sentiments envers Tom. Quant aux méchants, ils ne réussissent pas non plus à sauver l’intrigue du naufrage. Non, ils préfèrent jouer leur partition allant même jusqu’à indiquer leur position afin d’aider le héros à les trouver aisément. Je ne parlerais pas non plus de l’aspect science-fiction, qui est accessoire. D’ailleurs, échanger ne veut pas forcément dire contrôler. Seul Logan parvient à tirer son épingle du jeu, aidé du fait qu’il apparaît trop peu pour vraiment perdre de sa prestance.

En conclusion, si vous êtes capable de débrancher votre cerveau, vous pourriez apprécier Evolutio. Après tout si vous êtes fan des films d’action invraisemblables à la Hyper Tension avec une héroïne soumise au héros, vous pourriez peut-être aimer le voyage. Dans le cas contraire, je vous conseille de passer votre chemin.


Verdict : A éviter

lundi 26 décembre 2016

[Bilan 2016] De belles et de moins belles découvertes (Auto Edition)

lundi 26 décembre 2016
Pour découvrir les chroniques, il vous suffit de cliquer sur l'image.

Les bonnes surprises


http://encore-un-chapitre.blogspot.fr/2016/08/la-belle-et-le-solitaire-jeu-de-masques.html http://encore-un-chapitre.blogspot.fr/2016/08/les-aventures-de-sherona-le-voyage-au.html http://encore-un-chapitre.blogspot.fr/2016/01/la-passeuse-dames-tome-1-damnee-par-lyn.html http://encore-un-chapitre.blogspot.fr/2016/05/derriere-le-desert-par-svetlana-kirilina.htmlhttp://encore-un-chapitre.blogspot.fr/2016/09/psyche-par-damien-eleonori.html





Les déceptions
 
 

jeudi 15 décembre 2016

Les Annales du Disque-Monde, Masquarade par Terry Pratchett

jeudi 15 décembre 2016
Résumé : Agnès Crettine a décidé de fuir le pays de Lancre pour enfin assouvir sa passion : l'opéra. Une belle voix, des rondeurs parfaites pour la scène, Agnès arrive à Ankh-Morpok pleine d'enthousiasme. Sauf que l'opéra est sens dessus dessous depuis que des meurtres ont été commis en coulisse... On a offert des billets à Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps qui viennent rendre visite à leur petite protégée. Les deux fameuses sorcières doivent également rencontrer Biqueberger, l'éditeur de leur immense best-seller, Les Plaisirs de la chère, des recettes de cuisine aphrodisiaques torrides.
Alors que le fantôme sévit, déjouant la vigilance défaillante du Guet, Agnès mène l'enquête...

Titre : Masquarade

Auteur : Terry Pratchett

Édition : Pocket

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Quoi ?! Je ne vous ai toujours pas donné mon avis sur Masquarade des Annales du Disque-Monde ? Quelle honte ! Pourtant ce tome, je l’ai adoré. J’ai aimé retrouver ma bonne amie Mémé Ciredutemps, accompagnée de cette chère Nounou Ogg. Ce livre, je sais déjà que je vais le lire, le relire et le rerelire, car il est un concentré de bonne humeur avec des phrases que je ne suis pas prête d’oublier. D’ailleurs, je vous présente ma préférée que j’avais mise en citation sur quelque forum où je traîne toutes les trente-six du mois :

L’argent fait pas l’bonheur, Gytha.
J’voulais pas l’acheter, le bonheur, juste le louer pour quelques semaines.

Plus sérieusement, ici Terry Pratchett s’amuse à parodier le monde de l’opéra en compagnie d’Agnès Crettine dont la voix d’or lui permet d’être une star… Ou presque vu que notre pauvre héroïne n’a pas le physique pour l’emploi. Cela ne l’empêchera pas de mener l’enquête pour découvrir les mystères entourant l’opéra. Elle devra aussi supporter Christine, une jeune fille souffrant d’une légère addiction pour les « !! ». Heureusement, elle pourra compter sur l’aide de Mémé et Nounou, du moins, lorsque celles-ci auront réglé les petits soucis de royalties autour du dernier best-seller écrit par Nounou. (Des recettes très spéciales pour le plus grand plaisir de Mémé.)

Bref, j’ai adhéré à Masquarade. Je ne peux donc que le recommander. Avec un petit bémol, si l’univers de l’opéra vous est inconnu, vous pourriez passer à côté de quelques références. 
 
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Verdict : A lire. (ou découvrir)


Ce livre rentre dans le challenge :


mercredi 14 décembre 2016

L'amie prodigieuse par Elena Ferrante

mercredi 14 décembre 2016
Résumé : « Je ne suis pas nostalgique de notre enfance : elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout : et nous grandissions avec l'obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile.»
Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition.

Titre : L'amie prodigieuse
Auteur : Elena Ferrante

Édition : Folio




Il était une fois deux fillettes, qui ne se connaissaient pas vraiment. Elles s’appelaient Elena et Lila. Tout commence par un prologue où il est question d’effacer les traces. Rino, fils de Lila, cherche sa mère, qui a disparu. Il téléphone tout naturellement à Elena, qui ne sait pas où se trouve son amie. Elle lui conseille ne pas s’inquiéter, de ne pas la chercher et de se comporter en adulte. Puis elle raccroche. Les jours passent. Aucune nouvelle. Rino rappelle, sa mère a effacé toutes les traces. Elena sent alors la colère l’emporter et décide d’aller contre la décision de Lila. Puisque cette dernière veut disparaître sans rien laisser, Elena écrira leur histoire…

Et c’est ainsi que tout débute. Elena s’installe à son bureau, fait un bond de soixante ans en arrière et nous raconte les débuts de son amitié avec Lila. Ce n’est pas une amitié comme les autres. Pourtant elle est réelle, car au fond c’est une relation unique. Au début, Elena n’apprécie pas vraiment Lila. Elle la trouve méchante tout le temps. Pourtant Lila a quelque chose, qui la pousse à la suivre tout en la maudissant d’être si intelligente. Elena et Lila vont alors développer une relation où l’amitié n’est pas un fleuve tranquille. Il y a des hauts, des bas, des moments où l’une souffre à cause de l’autre, lui en veut des aléas que la vie va poser sur leur route. Il y a de la violence au sein de leur existence, un univers où elles cherchent leur place et où les adultes ne les guident pas forcément vers la voie qu’elle préfère.

Parmi les injustices, il y a la vie qui prive Lila de poursuivre sa scolarité. Malgré son intelligence, sa soif d’apprendre, la jeune fille devra rejoindre l’échoppe paternelle. Il faut aider l’entreprise familiale, se sacrifier pour elle. À l’inverse, Elena parviendra à continuer ses études, nous offrant aussi un très beau moment de complicité avec son père. Il faut dire qu’Elena et sa mère, ce n’est pas vraiment le grand amour. Leur relation est difficile. Et puis il y aura les amours plus compliqués que prévus. Elena ne pourra s’empêcher de jalouser Lila à nouveau, se dévalorisant encore au passage. Malgré cela, Elena soutiendra Lila comme elle peut tandis que Lila la protégera contre certains garçons trop entreprenants.

J’ai aimé cette amitié, cette histoire ancrée dans une Italie que je ne connaissais pas forcément. Cela ne m’a pas empêché de trouver l’ensemble authentique, que ce soit dans les descriptions, mais aussi dans les relations entre les personnages. J’ai eu la sensation de lire des morceaux de vie bien réelle, de me promener en compagnie d’Elena, de Lila, de leurs proches et de leurs ennemis. Je me suis attachée à eux. Je ne voulais pas les quitter alors je n’ai pas résisté à l’achat du tome suivant. Je voulais continuer à entendre la voix d’Elena, savoir comment son amitié évoluerait avec Lila, si autre chose viendrait s’inviter peut-être aussi. Je les ai aimées toutes les deux et j’ai hâte d’avoir de leurs nouvelles, mais aussi de savoir si dans le présent, Lila finirait par donner un signe de vie à Elena même si ce n’est clairement pas son truc.

Alors si vous voulez une histoire authentique avec une amitié aussi unique que réaliste, je vous invite à plonger dans l’amie prodigieuse. Vous pourriez bien trouver votre bonheur, et même plus encore, car il y a beaucoup à en dire. 


Verdict : A découvrir


 

mardi 13 décembre 2016

Dites aux loups que je suis chez moi par Carol Rifka Brunt

mardi 13 décembre 2016
Résumé : Nous sommes au milieu des années 1980, aux Etats-Unis. June est une adolescente taciturne, écrasée par une soeur aînée histrionique et des parents aussi absents qu'ennuyeux. Depuis sa banlieue triste du New Jersey, elle rêve d'art et de son oncle Finn, un peintre new-yorkais reconnu. Mais Finn est très affaibli et meurt bientôt de cette maladie qu'on n'évoque qu'à demi-mot, le sida. Inconsolable, la jeune fille se lie d'amitié avec un homme étrange, Toby, qui se présente comme l'ami de Finn. Confrontée à l'incompréhension de son entourage, et à la réalité d'une maladie encore honteuse, June va brusquement basculer dans le monde des adultes et son hypocrisie.

Titre : Dites aux loups que je suis chez moi
Auteur : Carol Rifka Brunt

Édition : 10/18


 
Certains romans s’oublient. Celui-là, non. Je n’ai pas oublié June. Je ne l’oublierai sans doute pas. June est une adolescente dont les parents sont absents les trois quarts du temps. Sa sœur a été un vrai soutien pour elle jusqu’à ce que l’adolescence semble l’éloigner d’elle. June n’a pas beaucoup d’amis. June aime se promener dans une forêt, s’imaginer à une autre époque et elle adore son oncle Finn. Hélas, ce dernier va mourir à cause du Sida, une maladie encore mal connue dans les années 1980 et qui a tendance à jeter la honte autour d’elle.

Mais June s’en moque. Finn est parti. Il est mort. Il n’a laissé qu’un tableau où elle est avec sa sœur. Enfin non, il n’a pas laissé que ça. Il y a aussi Toby, qui se présente comme l’ami de Finn. June va alors développer un lien avec lui. La jalousie va s’inviter dans la danse accompagnée d’une pointe de rancœur à l’égard de son oncle. Pourquoi n’a-t-il jamais parlé de cet homme ? Petit à petit, June va ouvrir les yeux sur des choses qu’elle n’avait pas vues ou que les adultes ne voulaient pas qu’elle apprenne.

Avec la mort de Finn, June grandit. Elle va découvrir ses parents sous un autre jour tandis que Greta tente vainement de communiquer avec elle. Je dois l’avouer, j’ai été touchée par la relation des deux sœurs, par cette absence de compréhension par moments alors qu’au fond elles se connaissent bien toutes les deux. La vie les a juste éloignées, mais chacune a su voir des choses que les parents n’ont même pas soupçonnées. D’ailleurs, j’ai aimé l’intrigue du tableau, les visites à la banque jusqu’à la fin où l’expert vient donner son avis. Cela reflète bien des éléments sur cette famille où les non-dits et mensonges étaient bien présents autour de Finn.

Puis il y a Toby avec qui June va apprendre pas mal de choses. Leur relation est complexe, mais va leur permettre d’avancer dans le difficile travail de deuil de Finn. Ensemble ils vont progresser même si parfois ils vont se retrouver à reculer de trois pas.

Et le Sida est là. Il demeure. Il menace aussi. Il a déjà pris quelqu’un, mais pourrait bien emporter une autre personne. Au début, cela n’importe pas vraiment à June sauf que cela va finir par compter à ses yeux, plus qu’elle ne l’aurait cru sans doute.

Dites aux loups que je suis chez moi est un roman touchant, qui n’est pas tendre avec son héroïne. Il est question du Sida, de ce qu’il peut provoquer autour de lui à une époque où on le connaissait mal. (Et même maintenant encore, certaines idées demeurent...) Il est aussi question du deuil, des relations avec l’entourage, des dégâts que les mensonges peuvent causer. C’est un roman fort où les masques tombent pour dévoiler une réalité complexe où la souffrance se débat avec l’espoir. Si vous voulez d’un livre qui ne s’oublie pas, qui sait traiter de choses difficiles, alors laissez-vous tenter par Dites aux loups que je suis chez moi !

Verdict : Indispensable 


Ce livre rentre dans le challenge :

 

lundi 12 décembre 2016

Les Frères ténébreux, tome 3 : Le Complot de la Comtesse par Courtney Milan

lundi 12 décembre 2016
Résumé : Sebastian Malheur est le plus dangereux des libertins. Lorsqu'il ne scandalise pas les dames dans leur chambre, il offusque la haute société avec ses théories scientifiques. À la fois envié et méprisé, il se moque de l'opinion publique, contrairement à Violet Waterfield, la comtesse de Cambury, que tout le monde respecte. Mais celle-ci détient un secret scandaleux : les théories de Sébastien sont en réalité les siennes ! Aussi, quand Sebastian menace de vouloir tout arrêter, elle doit trouver n'importe quel moyen pour le dissuader, même si cela signifie lui ouvrir son coeur vulnérable…

Titre : Les Frères Ténébreux, tome 3 : Le Complot de la Comtesse
Auteur : Courtney Milan

Édition : Milady Romance


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Aujourd’hui j’ai envie de vous parler du Complot de la Comtesse, troisième tome des Frères Ténébreux écrit par Courtney Milan.

Je ne sais pas comment écrire cette chronique. Je l’avoue. Peut-être ai-je perdu la main ? Ou alors j’ai tant à dire que je ne sais pas par où commence. Néanmoins, une chose est sûre : j’ai une tendresse particulière pour ce tome à cause de Violet, comtesse de Cambury. Elle m’a beaucoup touchée avec ses interrogations, ce refus de s’engager avec Sebastian tout en étant une femme diablement intéressante. Elle est intelligente, elle trouve un moyen de faire parler de ses recherches sans comprendre que Sebastian le fait aussi parce qu’il tient beaucoup à elle. Alors quand ce dernier décide d’abandonner la partie, la brillante Violet va devoir s’adapter et ça ne va pas se faire sans heurts.

Violet est trop bien pour son époque (et ses pairs ne la méritent pas). Elle ne peut pas être aussi intelligente. Elle ne peut pas être l’auteur de recherches scientifiques, encore moins si les conférences sur ces dernières déchaînent la foule. Pourtant elle l’est. J’aime cet aspect-là de la saga où les femmes démontrent aux hommes qu’elles ne sont pas bonnes qu’à faire des enfants ou à rester sagement à la maison. En plus, Violet ne le mérite pas, ça la tuerait sans doute de la coller à un tel rôle, qui va si bien à sa sœur.

Violet va aider sa nièce à s’épanouir. Violet va aussi découvrir le vrai visage de sa mère, que j’ai beaucoup appréciée. Et puis Violet va être aimé par Sebastian, qui défraye la chronique par ses mœurs libertines, et qui pourtant respecte la femme. Alors, Sebastian n’est pas parfait, il a des défauts, mais il connaît le principe du consentement. Il ne forcera jamais sa partenaire d’un soir à avoir des rapports avec lui, il respectera le fait qu’elle veuille s’arrêter, il acceptera de passer la nuit à jouer aux cartes plutôt qu’à tester de nouvelles positions. Et ça… c’est bien. Quand j’ai vu que Sebastian était un de ces hommes, qui acceptait que la femme change d’avis, j’ai trouvé ça super. Ben oui, quand d’habitude le héros tente de faire flancher les barrières de la jeune femme, essaie de la faire changer d’avis, lui explique son non veut dire oui… Sebastian accepte de faire une partie de vingt-et-un à la place jusqu’au petit matin. Un point c’est tout.

Et c’est pour ça que j’ai aimé ce volet. Parce qu’il n’est pas question d’une simple romance, mais de l’épanouissement d’une femme. Violet ne va pas uniquement rencontrer l’amour, elle va aussi avoir l’occasion de montrer son vrai visage à la société, de dévoiler qui elle est. Pour moi, le Complot de la Comtesse n’est pas qu’une romance historique, c’est aussi l’occasion de traiter de la place de femme et de rappeler qu’on peut aussi avoir de belle histoire d’amour quand on respecte sa partenaire. Je le recommande donc chaudement. 



Verdict : Une réussite 
Encore un Chapitre © 2014