Résumé : Rose est une femme libre, indépendante, torturée, traumatisée, elle s’est construit une carapace de survie.
Elle fuit l’amour par peur de l’attachement. Elle est perverse,
passionnée, cyclique, addict au sexe et à l’alcool mondain. Mais ce
soir-là, dans un bar, elle tombe amoureuse d’un être qui lui ressemble,
peut être un peu trop. Tout en lui la repousse et pourtant… Lui, c’est
Alex, un artiste paumé, un je-m’en-foutiste tout aussi névrosé qu’elle.
Rose va vivre cette passion destructrice où Alex la guide, la commande, la déconstruit, la fabrique, la façonne… Rose n’écoute pas la bête qui rugit en elle et qui lui dit » fuis « . Son corps, son sexe deviennent chaque jour plus douloureux, mais elle tient, par amour pour cet homme qui la dévore chaque jour un peu plus…
Puis vient la douleur du déchirement. Alors, elle va essayer de noyer ses maux dans la seule addiction qui lui permet d’échapper à la douleur : le sexe.
Rose va vivre cette passion destructrice où Alex la guide, la commande, la déconstruit, la fabrique, la façonne… Rose n’écoute pas la bête qui rugit en elle et qui lui dit » fuis « . Son corps, son sexe deviennent chaque jour plus douloureux, mais elle tient, par amour pour cet homme qui la dévore chaque jour un peu plus…
Puis vient la douleur du déchirement. Alors, elle va essayer de noyer ses maux dans la seule addiction qui lui permet d’échapper à la douleur : le sexe.
Titre : Outrage
Auteur : Maryssa Rachel
Editions : Hugo Roman
J’ai
voulu me faire ma propre opinion sur Outrage.
Au
début, je trouvais l’idée intéressante. Le potentiel était là
pour que le roman marque dans le bon sens. Après tout une héroïne peut sombrer dans une addiction au sexe après une enfance
difficile et une relation malsaine avec un homme. Honnêtement, j’étais prise aux tripes pendant une partie du livre. La description des sentiments de la jeune femme était d’une grande
justesse. Le côté toxique de l’individu était bien retranscrit.
Sa
descente aux enfers aurait pu me toucher autant. Sauf que la plume de
l’autrice est venue tout gâcher à mes yeux. Ses petits élans
poétiques ont desservi l’intrigue et m’ont carrément fait
perdre le fil de la narration. L’écriture n’est-elle pas censée
être un allié de l’histoire ? J’adore les envolées
lyriques mais je préfère quand même la simplicité pour que je comprenne ce qui se passe…
En
plus, certaines situations tombaient dans le trash
inutile. Je les ai trouvées plus repoussantes qu’autre chose. A-t-on
besoin de décrire tous les détail pour en saisir en
l’horreur ? Non. Parfois, il est même plus efficace de ne pas
nous montrer, de laisser l’imagination du lecteur faire le reste.
En général, nous sommes très douées pour visualiser le pire des
scénarios.
Du
coup, je suis ressortie de ce roman frustrée. Ce
livre aurait pu me remuer pour me faire réfléchir. Là, non. Le
potentiel est gâché parce que la plume de l’autrice ne sert pas
l’intrigue. Ses images rendent la narration confuse tandis que les
scènes de violence vont beaucoup trop loin et achèvent de ruiner
l’histoire.
Je ne
conseille pas