Pour commencer,
peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour à tous !
Je m’appelle Nolwenn, j’ai 23 ans. Je suis diplômée de
psychologie, passionnée de littérature, accro des livres et des
belles couvertures. Je n’ai pas toujours adoré lire, pendant de
nombreuses années ce fut une vraie corvée, jusqu’à ce que je me
rende compte de ce que pouvait me procurer un livre entre mes mains.
Depuis, je n’ai plus jamais lâché les mots ! Ma trilogie
Autour de nous est ma première expérience d’auteure indépendante,
les deux premiers tomes étant désormais disponibles.
Ma collègue Evy m’a
demandé de te poser une question simple : thé ou café ?
(et moi comme je suis gentille, je t’autorise à ajouter chocolat
et jus d’orange )
Sans aucune
hésitation : café ! (légèrement sucré avec une goutte
de lait) ;-)
Plus sérieusement,
tu as sorti ton tome 2 récemment. Qu’as-tu éprouvé ?
J’étais à la
fois très heureuse de son aboutissement, et un peu stressée à
l’idée qu’il ne soit pas à la hauteur du premier. J’étais
profondément touchée d’entendre les lecteurs du tome 1 me
réclamer sa sortie ! Reste plus qu’à les laisser s’y
plonger …
A-t-il été plus
difficile à écrire que le premier ? Ou est-ce l’inverse ?
De manière globale,
il n’a pas été plus compliqué à écrire. Après, le plus
difficile de mon point de vue, fut de m’imaginer à la place des
lecteurs qui se plongent dans le tome 2 après plusieurs semaines,
voire mois de découverte. Quels passages seraient-ils susceptibles
d’avoir oubliés ? Quels épisodes serait-il bon de rappeler ?
Quels détails serait-il préférable de repréciser ? Je ne
voulais surtout pas que quelqu’un puisse se perdre quelque part ...
Quel a été ton
chapitre préféré lors de l’écriture de ce second tome ?
J’adore - et j’ai
toujours adoré - écrire le dernier chapitre. Celui qui clôture des
pages de lecture. Ces dernières phrases que l’on a envie de
relire plusieurs fois pour être sûr que l’on a bien compris leurs
sens. Ces derniers mots qui restent en tête et qui influencent en
grande partie l’avis final, à chaud, que l’on se fait d’une
histoire.
Lequel a été le
plus complexe à écrire ?
Le chapitre le plus
complexe que j’ai eu à écrire dans ce tome 2 fut sans doute « la
traversée ». Ceux qui ont lu le tome 1 (et qui sont alors
restés sur cette fameuse question) y trouveront dans ce tome 2 la
réponse ! La traversée, entre le monde des Hommes et des
Passeurs. Un passage entre la Terre et « le Camp » (je ne
peux pas vraiment en dire plus), entre le réel et l’incroyable,
entre la Terre réelle et un monde parallèle. Comment faire croire
quelque chose qui n’existe pas ? C’est là la difficulté.
Tenter de s’immerger complètement dans la peau de ce personnage
qui traverse, son ressenti, ses émotions, sa douleur parfois, ce qui
pourrait l’attirer dans cet entre-deux monde, ou au contraire, ce
qui ferait qu’il ne puisse pas l’atteindre. Ce passage a été
assez corsé niveau cohérence et crédibilité, mais je pense que
Lizzie l’expliquera beaucoup mieux que moi. ;-)
Ma collègue Evy
s’incruste une nouvelle fois, car elle aimerait savoir quel
personnage de ton roman t’accompagnerait en cas d’apocalypse ?
Lizzie sans aucun
doute ! On a pas mal de points communs et je pense que s’il ne
restait que nous, nous arriverions à retracer des chemins détruits.
On se battrait pour les autres, et pour nous.
Et si on parlait de
mythologie ? Quel est le processus de création de la
tienne ?
Pour écrire Autour
de nous, je suis partie d’un processus assez particulier :
celui d’un cauchemar (chapitre 14 du tome 1) que j’ai quasiment
rêvé tel que. Il m’est resté dans la tête toute une journée et
j’ai voulu l’immortaliser. J’ai alors souhaité en faire
quelque chose, ne pas le laisser là, comme ça. Il a fallu alors
créer un contexte un peu sombre, avec des enfants, puis finalement,
le reste est venu assez facilement. Je voulais créer une sorte
d’aventure impossible dans un monde bien réel. Un roman dans
lequel l’incroyable se mêle au possible. Je voulais que les
lecteurs se disent simplement … « Et pourquoi pas … ? »
…
As-tu un genre de
prédilection ? À l’inverse, quel genre sort de ta zone de
confort ?
Je n’ai pas de
genre de prédilection, même si j’ai un petit faible pour le
fantastique et le thriller. L’érotique, par contre, sort de ma
zone de confort. Ce n’est pas le genre en lui-même qui me
repousse, ce sont souvent les trames principales qui me paraissent
faibles ou évidentes à l’avance, je n’aime pas cette sensation
de « toujours la même chose ». Après, je ne fais pas de
généralisation, je n’ai juste peut-être pas encore trouvé LE
livre qui pourrait me faire changer d’avis !
Quelle est l’étape
la plus facile dans l’auto-édition pour toi ? La plus
difficile ?
La plus facile ?
Le libre cours à son imagination, sans aucune restriction !
La plus difficile ?
La commercialisation. Nous sommes auteurs, passionnés d’écriture
et parfois un peu graphistes ou apprentis correcteurs par obligation,
mais nous ne sommes pas des commerciaux.
Difficile de se mettre en
avant sans paraître légèrement égocentrique, avec une modestie
défaillante ou pot de colle. On ne peut pas embêter tout le monde
avec notre roman tous les quatre matins même si on rêve de le voir
entre toutes les mains. Certains savent faire, moi, ce n’est
définitivement pas mon truc.
Si tu avais un
conseil à donner à ceux qui se lanceraient, quel serait-il ?
Le seul conseil que
je pourrais donner à ceux qui se lanceraient : y aller à
fond ! Persévérer pour ne jamais regretter ! Tenir son
livre dans ses mains n’a pas de prix, et après tout, qu’est-ce
qu’on risque ?! De belles rencontres et un bout de rêve
réalisé …
Quel serait ton mot
pour conclure cette interview ?
Un mot ?
Merci ! Merci à vous pour cette interview, pour l’intérêt.
Merci à tous ceux qui suivent les auteurs indépendants au même
titre que les autres. Il existe des petites perles dans cette grande
famille. Ne les ratez pas … ! :)
Pour aller plus loin :
Autour de Nous : Chapitre I et Chapitre 2