Résumé
: Pour devenir celle dont elle a toujours rêvé, Amanda a
parcouru un chemin très éprouvant mais c’est l’amour de Grant
qui va l’aider à achever sa destinée.
Amanda
Hardy arrive dans un nouveau lycée. Comme beaucoup, elle souhaite
avant tout s’intégrer. Mais malgré sa popularité, un secret
l’empêche de s’ouvrir vraiment aux autres.
Sa
rencontre avec Grant remet tout en question. Il est le premier garçon
qui parvient à lui faire baisser sa garde. Alors qu’ils passent de
plus en plus de temps ensemble, Amanda comprend qu’en se protégeant
ainsi, elle passe à côté de sa vie. Elle sait qu’elle doit se
faire violence et lui révéler qui elle est vraiment, mais elle est
terrifiée à l’idée que cela le fasse fuir…
Titre
: Celle dont j’ai toujours rêvé
Auteur
: Meredith Russo
Edition
: Pocket Jeunesse
Il
est 2 h du matin. J’ai fini Celle dont j’ai toujours rêvé
écrit par Meredith Russo. Je l’ai lu parce qu’il était
conseillé par Cindy Van Wilder, toujours de bon conseil. Je devrais
être couchée. Mais non.
Je
dois vous parler d’Amanda. Son histoire ne m’a pas laissée
indifférente. Il est question d’une fille enfermée dans le corps
d’un garçon sauf que le roman ne débute pas à cet instant-là.
Il commence quand Amanda est une fille à l’intérieur et à
l’extérieur. Il est question de la peur qu’elle ressent à
l’idée qu’on découvre qu’elle est née garçon. À l’idée
de revivre des souffrances passées. Il est question de la voir vivre
sa vie.
L’autrice
nous pousse à suivre Amanda dans sa nouvelle existence. De temps en
temps, le passé s’invite afin de nous parler de certains
moments-clés, utiles pour mieux saisir le présent de la jeune
femme. Alors oui, l’amour est présent, mais j’ai trouvé que
l’amitié et la relation entre Amanda et son père prenaient le
dessus. D’ailleurs, la fin confirme un peu cette impression.
L’essentiel n’est pas forcément qu’Amanda rencontre l’amour.
Non le principal était qu’Amanda s’accepte. Qu’elle accepte
que les autres puissent la voir comme elle se voit et l’aiment pour
cela.
Et
il y a aussi cette phrase, qui marque : « Mieux vaut
n’importe quoi, n’importe qui, qu’un fils mort. »
(page 19)
Mais
cette mère. Que dire de cette mère ? Si ce n’est que j’ai
aimé cette femme. Comme j’ai aimé Layla.
Certains
passages font mal. D’autres sont beaux. J’aurais peut-être aimé
que l’on s’attarde davantage à certains instants pour ajouter
une couche de profondeur à cette histoire, pour aller plus loin.
Après j’ai aimé le traitement de la relation entre Amanda et son
père.
Puis
il y a le mot de l’autrice. Où j’ai réalisé qui je n’étais
pas. Du coup, je crois que ce livre, je vais vraiment avoir du mal à
l’oublier.
Alors
oui, je conseille Celle dont j’ai toujours rêvé. Et plutôt deux
fois qu’une.
Verdict : Indispensable
Très jolie chronique. Je l'ai terminé aussi et j'ai posté ma chronique et comme d'habitude je vais faire un peu le tour sur internet pour voir si on a eu le même ressenti que moi. Et je suis tombée sur ta chronique qui est vraiment très belle, j'ai aussi été beaucoup touchée par ce bouquin, tu donnes vraiment envie de le découvrir, j'espère que beaucoup le feront !
RépondreSupprimerBonne fin de journée :)