Titre : Le Dernier
Fossoyeur
Auteur : Marie
Tinet
Édition :Walrus
Labo
Aujourd’hui,
je sors officiellement le blog du hiatus avec mon avis sur un service
presse. Je remercie d’ailleurs Marie Tinet de me l’avoir confiée.
(Et de sa compréhension face au retard que j’ai accumulé.)
Ai-je
aimé cette nouvelle ?
Oui.
Je dois reconnaître que j’ai cherché des défauts. Oui, j’aime
bien chercher la petite bête, trouver des choses à redire sur un
texte parce que la perfection n’existe pas. Parce qu’on aime
aussi un ouvrage pour les défauts qui y sont présents. J’en ai
trouvé un.
J’ai
noté une certaine lenteur par moments, que la nouvelle semblait
s’étirer en longueur par rapport à sa chute. Pourtant, ce n’est
pas ce que j’en retiendrai. Si j’en parle, c’est parce que si
l’un de vous décide de lire, qu’il la ressent, il ne faut pas
qu’il s’arrête pour autant… Car cette nouvelle doit être lue
jusqu’au bout pour l’apprécier pleinement.
Je
ne m’attendais pas à une telle chute. Je me suis laissée
surprendre. Je n’ai pas imaginé les bons scénarios. Je me suis
perdue dans l’ambiance qui était trop bien retranscrite pour que
je puisse imaginer une telle issue. J’ai trouvé de la beauté à
plusieurs reprises, notamment dans un moment malsain où le fossoyeur
s’attache à l’un de ses cadavres.
J’ai
aimé la résolution de l’histoire qui n’était pas si facile. Je
voudrais spoiler, mais je ne peux pas, car ce serait vous gâcher le
plaisir. Je ne peux que vous conseiller de lire, de découvrir la
plume de Marie Tinet. J’espère pouvoir la lire de nouveau, car je
suis clairement sous le charme de son écriture.
Je conseille.
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