Affichage des articles dont le libellé est Service Presse. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Service Presse. Afficher tous les articles

mercredi 14 février 2018

[SP] La Nébuleuse d’Héra - tome 1 : La toile du destin par Lydie A. Wallon

mercredi 14 février 2018
Résumé : En 3602, la Terre n’est plus qu’une planète à l’abandon. Trois races distinctes, issues des humains, ont colonisé de nouveaux systèmes.
Kendalh, une scientifique « homogène » — l’espèce dite supérieure — rejoint sa planète après une mission de plus d’un an. Sa vie extrêmement réglée prend un virage inattendu lorsque son vaisseau s’écrase sur un territoire hostile, envahi de créatures monstrueuses.
Quel choix lui reste-t-il quand celui qui lui sauve la vie est un de ces détestables humains, et qu’il tire des pouvoirs étranges de cristaux que tous pensaient disparus ?



Titre : La Nébuleuse d’Héra - tome 1 : La toile du destin


Auteur : Lydie A. Wallon


Édition : Auto Edition


Aujourd’hui, je vais vous parler de la Nébuleuse d’Héra et de son premier tome : La toile du Destin écrit par Lydie A.Wallon. Je tiens d’ailleurs à remercier cette dernière de m’avoir proposé son livre en service presse, mais aussi de sa patience. Oui, je vais être honnête, niveau délai, je n’ai vraiment pas assuré. Bref, revenons à son roman de science-fiction. 

Un, j’étais contente que ce soit de la science-fiction. C’est mon genre préféré, j’aime voyager dans le futur, et notamment dans l’espace. J’ai aimé le fait qu’on sorte de la dystopie ou encore du post-apocalyptique, deux sous-genres que j’adore, pour plonger dans du space opera. Je crois que ça faisait un moment que je n’en avais pas lu, et ça m’a fait du bien.

Deux, ce livre a un univers solide. Comme l’autrice maîtrise son sujet, son futur est cohérent, ce qui est une excellente chose. Je ne me suis pas sentie noyée par les moments explicatifs parce qu’ils n’étaient ni trop longs, ni trop compliqués. En plus ils s’intégraient bien à l’histoire.

Trois, le thème de ce livre est d’actualité. Dans la Nébuleuse d’Héra, il est question de discrimination. Elle ne touche pas la couleur ou le genre de l’individu, mais ses gènes. Les humains détestent les homogènes qu’ils qualifient d’humains éprouvette. Du coup les tensions sont nombreuses et rien n’est forcément fait pour arranger les choses puisque les « mélanges » sont interdits. Eh oui, un humain et un homogène n’ont pas le droit de s’aimer. Il ne faudrait pas abîmer le capital génétique du second. J’ai apprécié la manière dont le sujet était traité, le fait que les mentalités ne soient pas forcément figées dans le marbre et que certaines évoluent. Le chemin vers une cohabitation apaisée n’en demeure pas moins long comme le laisse penser la fin de ce premier tome.

Quatre, les femmes. Ce livre possède plusieurs héroïnes, qui ne sont pas de simples plantes vertes. Même la jeune Cassandre réussit à tirer son épingle du jeu avec sa candeur, sa fragilité, mais surtout sa volonté d’essayer de s’en sortir. J’ai aimé cette petite. Très fort. Riah aussi a su me plaire avec son caractère bien trempé. La demoiselle ne se laisse pas faire, mais parvient à être attachante alors qu’elle pourrait être agaçante. Elle l’est parfois sauf que je ne veux pas la voir changer pour devenir plus douce. Par contre, j’ai hâte de savoir quelle voie elle va prendre. J’espère qu’elle saura faire les bons choix, car je trouve qu’un grand avenir l’attend. Elle a tout pour devenir une grande héroïne, une figure importante susceptible de marquer l’histoire avec un grand H de la saga. À l’inverse, je dois avouer que je n’ai pas été aussi attachée à Kendalh. Je l’apprécie, mais il lui manque un petit quelque chose. Elle est un peu trop parfaite à mes yeux. J’aurais aimé qu’elle sorte davantage de sa zone de confort, mais nous n’en sommes qu’au premier tome. Il faut sans doute garder quelques munitions pour la suite… et du coup j’en attends beaucoup. Je pourrais aussi évoquer Abigail, que j’aurais aimé voir plus développer, car elle a un potentiel de malade et qu’elle faisait un peu trop guerrière plante verte. Il y a aussi Nandini… que je voudrais comme patronne, chef ou présidente tous les jours. Bref, j’ai aimé cette galerie de femmes. Même Lady Maryse.

Cinq, et si on évoquait nos petits mâles ? Là je suis plus mitigé. J’ai beaucoup Meh Boh, qui est un personnage attachant. J’ai aimé le fait qu’il soit mi-loup, mais pas guerrier pour autant. Il est maladroit tout en étant touchant. J’ai eu une fois envie de le secouer pour son propre bien. Juste une. À côté, j’aimais ce personnage, le fait qu’il soit paisible et qu’il démontre qu’un homme peut être doux et pas ennuyeux. Quant à Rajan, il porte bien son nom. Je l’ai trouvé rageant par moment. Dans son ensemble, il s’en tire bien, mais comme Kendalh, il lui manquait quelque chose. Je dois d’ailleurs avouer que je n’ai pas adhéré à leur relation. Qu’on la voie arriver à des kilomètres, ce n’était pas gênant. Par contre, je n’ai senti aucune alchimie entre les deux, cela sonnait trop souvent faux. Du coup, je suis passée à côté. (et c’est peut-être pour ça que j’ai eu du mal avec ces deux personnages) Maintenant, cela ne m’a pas empêché d’apprécier le voyage.

Et le reste du casting masculin m’a paru un peu trop stéréotypé par moment. En tout cas, je n’ai pas eu la sensation qu’ils tiraient leur épingle du jeu. J’aurais aimé qu’ils soient un peu plus solides pour vraiment jouer à armes égales avec les personnages féminins, que cela mette ces dernières encore plus en valeur. Néanmoins, je ne vais pas non plus crier au scandale parce qu’il est trop rare d’avoir ce genre de situations où les personnages féminins s’avèrent plus solides que les personnages masculins. Cela change quand même des trop nombreuses fois où la demoiselle sert juste d’intérêt amoureux ou de plante verte pour le décor.

Six. L’intrigue. Je l’ai trouvée intéressante. Plusieurs histoires se dévoilent sous nos yeux. Elles finissent par se retrouver pour aboutir à une dernière ligne droite haletante ou presque. Je dirais qu’il y a un petit problème de rythme dans l’exécution du scénario. La mise en place est un peu longue. J’ai eu un peu de mal à me mettre dedans. Sans doute que le résumé en disant trop. Ensuite, je me suis laissé porter jusqu’à un drame se produise… Je ne vais pas l’énoncer, car ce serait gâcher la surprise. Du coup, ce drame sonnait pour moi comme l’annonce de l’épilogue. Sauf que non. Ils se passent encore des choses et j’ai trouvé qu’elles mettaient un moment à se résoudre. En fait, ça ne m’aurait pas dérangé qu’on termine sur le drame, puis qu’on le résolve dans le tome suivant. D’ailleurs, j’avoue trouver la résolution un peu facile, voire dommageable pour le personnage. Maintenant, je n’en suis pas morte, j’ai toujours envie de savoir la suite… et c’est l’essentiel.

En conclusion, ce premier tome n’est pas exempt de défauts, mais ils ne sont pas suffisants pour qu’on passe à côté. Cette entrée dans la Nébuleuse d’Héra donne envie d’en savoir plus. Elle fait la part belle aux femmes, et Dieu sait que ça fait du bien, car les héros sont trop souvent masculins. En plus l’univers est solide, le thème intéressant, l’intrigue réussie malgré quelques soucis de rythmes… Bref ce serait vraiment dommage de passer à côté !


Je conseille. 





jeudi 21 décembre 2017

[SP] Le Dernier Fossoyeur par Marie Tinet

jeudi 21 décembre 2017
Résumé : Il est le fossoyeur. Peut-être le dernier.


Titre : Le Dernier Fossoyeur

Auteur : Marie Tinet



Édition :Walrus Labo













Aujourd’hui, je sors officiellement le blog du hiatus avec mon avis sur un service presse. Je remercie d’ailleurs Marie Tinet de me l’avoir confiée. (Et de sa compréhension face au retard que j’ai accumulé.)

Ai-je aimé cette nouvelle ?

Oui. Je dois reconnaître que j’ai cherché des défauts. Oui, j’aime bien chercher la petite bête, trouver des choses à redire sur un texte parce que la perfection n’existe pas. Parce qu’on aime aussi un ouvrage pour les défauts qui y sont présents. J’en ai trouvé un.

J’ai noté une certaine lenteur par moments, que la nouvelle semblait s’étirer en longueur par rapport à sa chute. Pourtant, ce n’est pas ce que j’en retiendrai. Si j’en parle, c’est parce que si l’un de vous décide de lire, qu’il la ressent, il ne faut pas qu’il s’arrête pour autant… Car cette nouvelle doit être lue jusqu’au bout pour l’apprécier pleinement.

Je ne m’attendais pas à une telle chute. Je me suis laissée surprendre. Je n’ai pas imaginé les bons scénarios. Je me suis perdue dans l’ambiance qui était trop bien retranscrite pour que je puisse imaginer une telle issue. J’ai trouvé de la beauté à plusieurs reprises, notamment dans un moment malsain où le fossoyeur s’attache à l’un de ses cadavres.

J’ai aimé la résolution de l’histoire qui n’était pas si facile. Je voudrais spoiler, mais je ne peux pas, car ce serait vous gâcher le plaisir. Je ne peux que vous conseiller de lire, de découvrir la plume de Marie Tinet. J’espère pouvoir la lire de nouveau, car je suis clairement sous le charme de son écriture. 

Je conseille. 

jeudi 5 octobre 2017

[SP] Mutation par Marie Tinet

jeudi 5 octobre 2017
Résumé : Courir. Fuir. C’est mon quotidien désormais. Les monstres me traquent, ils ne s’arrêtent jamais. Je les entends, ils arrivent...
Titre : Mutation
Auteurs : Marie Tinet

Édition : Nutty Sheep






Aujourd’hui, je vais vous parler de Mutation, une nouvelle signée Marie Tinet. (qu’elle m’a gentiment confié)

Là où certaines histoires ont un titre qui nous laisse perplexes, ce n’est pas le cas de Mutation. Cette nouvelle porte bien son nom. Il est question de suivre un personnage principal lors d’un moment-clé de son existence. Comme d’habitude avec les récits courts, il faut savoir raconter les choses de manière efficace. J’ai trouvé que Marie Tinet s’en tirait avec les honneurs. Je ne me suis pas sentie frustrée ce qui peut arriver avec les textes les plus brefs. Si je n’ai pas été surprise par la tournure des événements, je n’ai pas été déçue non plus. Je me suis laissée porter par la plume de l’autrice. Je n’ai pas vu le temps passé. J’ai été touchée par l’héroïne, qui connaît un moment difficile, pour ne pas dire totalement horrible.

En somme, j’ai aimé Mutation. Ce n’est pas un coup de cœur, mais c’est une nouvelle réussie.


Je conseille.

dimanche 10 septembre 2017

[SP] Sans Issue, Episode 1 : Le Silence par Svetlana Kirilina

dimanche 10 septembre 2017
Résumé : La guerre a laissé des traces. Des traces qu’on a tenté d’effacer. Des traces qu’on a tenté de camoufler.
Avec succès.
La vie est devenue meilleure. La vie est devenue simple.
Mais tout le monde ne semble pas de cet avis.

Titre : Sans Issue, épisode 1 : Le Silence
Auteur : Svletana Kirilina

Édition : Auto Edition





Aujourd’hui je vais vous parler du premier épisode de Sans Issue, qui m’a été confié par son autrice, Svetlana Kirilina, via SimPlement.

Dans l’ensemble, je dirais que ma lecture a été agréable. Néanmoins, je dois reconnaître que j’ai trouvé que cela s’étirait un peu en longueur sur la partie Doute de l’épisode. Ce n’est pas gênant en soi, c’est même amusant parce qu’au final c’est un moment où les personnages trouvent sans doute aussi le temps long après qu’un terrible incident soit venu bouleverser leur quotidien bien réglé.

Oui, le quotidien est bien réglé. Les habitants vivent au rythme d’une radio, qui les accompagne du réveil jusqu’au coucher. Ils ressemblent à des petits moutons qui suivent docilement leur berger, mais que se passerait-il si ce dernier venait à disparaître ? Eh bien c’est ça que ce premier épisode aborde, et bien plus encore. C’est l’occasion de voir l’homme réagir quand on lui ôte ses repères, c’est aussi une façon de voir en quoi le titre « Sans Issue » colle parfaitement à ce premier épisode…

Quand il s’est terminé, j’ai maudit l’autrice. Je ne m’attendais pas à une telle chute. Je ne pensais pas que ça arriverait si vite. Et j’ai cette terrible envie de découvrir la suite maintenant. C’est juste horrible. Pourtant j’ai lu cette autrice plusieurs fois. Je l’ai lue, je sais ce dont elle est capable, mais j’arrive encore à me faire surprendre !

Alors oui, je conseille la lecture de Sans Issue, car c’est clairement de la bonne SF, parce que l’autrice sait se renouveler sur un thème qu’elle a déjà abordé plus d’une fois et que ce serait du gâchis de passer à côté d’un de ses romans de science-fiction.
 

Je conseille

dimanche 3 septembre 2017

[SP] Mayana par Voyageuse des Mots

dimanche 3 septembre 2017
Résumé : Mayana est une jeune femme promise à un brillant avenir. Elle est une apprentie guerrière douée. En très peu de temps tout va basculer. Son village natal va être détruit par les soldats du Seigneur d’Ivoire. Son apprentissage se terminera en route, l’obligeant à brûler des étapes essentielles pour grandir. Sa rencontre avec un Infernus, un terrible dragon utilisé par les ennemis comme une machine de guerre, la précipitera dans une aventure qui la dépasse. Elle va faire face à une réalité à laquelle elle n’a jamais été préparée : celle des doubles jeux et des apparences.
Très vite, une course contre la montre va s’engager pour contrer l’ennemi, l’empêchant souvent de prendre le temps de la réflexion. Elle ne va pas mener seulement une quête pour sauver l’empire mais aussi celle de son identité. Est-elle :
- Une jeune femme fragile et embourbée dans l’espace surprotégé des enseignements reçus ?
- Une jeune femme pleine de ressources qui tire parti de ses erreurs ?
Suivez ses traces.
Titre : Mayana
Auteur : Voyageuse des Mots

Édition : Auto Edition



Aujourd’hui, je vais vous parler de Mayana écrit par Voyageuse des Mots. Je tiens d’ailleurs à remercier cette dernière de m’avoir proposé ce service presse.

Autant le dire de suite, je suis dans un cas où je ne conseillerai pas le livre. En tout cas, je ne vous encouragerai pas à le lire dans son état actuel. Je dois le reconnaître, j’ai eu beaucoup de mal à accrocher au début. J’avais cette désagréable sensation d’être en apnée. J’ai cru que cela venait de la construction de certaines phrases, de la mise en page, puis j’ai saisi que le souci était un peu plus complexe.

Pour commencer, je vais parler de la mise en page. Au début du livre, j’ai trouvé l’ensemble trop dense. En fait, cela manquait de retour à la ligne, les paragraphes étaient trop compacts et cela participait à la sensation d’étouffement. J’aurais aimé plus d’espace entre les paragraphes, plus d’air. Cette impression a été aggravée par des phrases longues. J’en ai annoté quelques-unes dans le prologue si cela intéresse l’autrice.

Donc j’ai failli décrocher plusieurs fois durant la première partie du roman. Je me suis néanmoins accroché, car la seconde moitié du livre est nettement moins pénible à lire. Elle n’est pas parfaite, mais elle m’a permis de saisir d’où venait le problème avec Mayana.

D’ailleurs le plus grand défaut de ce livre (tout en étant sa principale qualité) c’est Mayana. Alors je m’explique. Mayana est l’héroïne. Mayana est aussi paranoïaque au départ. Elle l’est pour d’excellentes raisons. Le souci c’est qu’on est dans une narration en je. Du coup, le lecteur est dans la tête de Mayana. Il la voit donc se poser des questions, être obsédée par l’idée d’être manipulée, de se faire manipuler et de ne pas savoir vers qui se tourner.

Oui, c’est crédible. Pour avoir été victime d’emprise, je me suis reconnue en Mayana. Sauf que je ne mettrais jamais un tel personnage en je. Pourquoi ? Parce que trouver l’équilibre serait très dur et ici, l’autrice n'y est pas parvenue. La psychologie prend trop souvent sur le pas sur le reste. Elle nous fait oublier le décor et l'action. Elle nous donne l'impression que les choses n'avancent pas. C'était comme un jeu vidéo qui se mettrait trop souvent en pause et jamais au bon moment. C'est dommage. Pourquoi ? Parce que ce roman de fantasy repose sur la relation malsaine de Mayana avec d’autres personnages, ce qui lui permet de sortir des clichés habituels de la fantasy. Et c’est un bon point.

Il faut attendre la seconde partie pour que Mayana soit plus facile à lire. D’ailleurs, c’est quand elle commence à reprendre confiance qu’elle est plus aisée à suivre, que l’écriture devient plus agréable. Cela reste imparfait, car des longueurs demeurent, mais le monde autour de Mayana semble davantage exister.

Alors oui, je sais. Tous les auteurs n’aiment pas entendre des conseils de leurs lecteurs, mais là je pense que si Voyageuse des Mots élaguait un peu son ouvrage de rebondissements et de questionnements de Mayana (ou changeait la narration en elle), ce serait un livre de fantasy à découvrir. En attendant, je ne peux pas le recommander et j’en suis désolée. 


Je déconseille

lundi 12 juin 2017

D'amour et de Haine, tome 1 : Quand tout bascule par Sonia Alain [SP]

lundi 12 juin 2017
Résumé : 1914, l'année de tous les dangers.

Adélaïde de Beauchamp est une jeune lady qui s'est vue contrainte de quitter l'Angleterre à la suite d'un scandale. Sommée par ses parents de revenir chez elle au bout de deux ans, elle s'embarque sur l'Empress of Ireland, un paquebot luxueux qui effectue la liaison entre la ville de Québec et l'Angleterre.

En cette nuit du 29 mai, période de l'année où les eaux sont encore glaciales dans l'embouchure du fleuve Saint-Laurent, l'Empress of Ireland fend doucement la nappe brumeuse lorsqu'il est soudainement embouti par un charbonnier. Personne n'aurait pu prévoir le drame !

Dès lors, le destin d'Adélaïde sera changé à tout jamais...

Titre : D’amour et de haine, tome 1 : Quand tout bascule
Auteur : Sonia Alain
Edition : Ada Editions

 
Aujourd’hui, je vais vous parler du premier tome d’amour et de haine, la nouvelle saga de romance historique écrite par Sonia Alain. Je tiens d’ailleurs à remercier cette dernière de m’avoir confié ce nouveau bébé avec une belle dédicace.

Alors ai-je été transportée par cette romance ? Oui. À un détail près. D’ailleurs, je pourrais même dire que la saga porte bien son nom. Si j’ai aimé Adélaïde, j’ai haï bien souvent Aidan. Plusieurs fois, j’ai eu envie de le gifler parce qu’il est vraiment, mais alors vraiment odieux avec Adélaïde. En plus, il ne sait pas ce qu’il veut. Bon, son passé peut toucher sauf que ça n’excuse en rien son comportement avec la jeune femme. Certes, son métier peut expliquer ses réticences à céder, mais sérieux, je l’ai trouvé d’une indécision peu professionnelle. Franchement, Adélaïde mérite mieux que ça…

Bon okay, elle a fait une grosse erreur de jeunesse. Elle s’en veut. C’est normal. Après méritait-elle de souffrir autant ? Je ne pense pas. En plus, elle a droit à des ennuis à cause d’Aidan, ce qui fait que je lui en voulais encore plus à lui. Donc oui, j’ai été profondément touchée par Adélaïde, par sa détresse suite au drame qu’elle a vécu et je pense sincèrement qu’elle mérite mieux qu’Aidan. (Non, je n’insiste pas du tout. Et je sais, l’amour a ses raisons que la raison ignore !) J’espère s’il va se racheter dans la suite de leurs aventures, et si ce n’est pas le cas, je pense que j’irais trouver une machine à remonter le temps pour lui faire la leçon. (Donc oui, je lirai le tome deux.)

Néanmoins, cette absence d’affinité à l’égard d’Aidan ne m’a pas empêché d’apprécier ce premier roman. Comme à son habitude, Sonia Alain a su prendre le temps de se documenter pour immerger son lecteur au cœur de l’année 1914. Sa plume est toujours aussi agréable à lire. Elle entraîne ses personnages dans une aventure bien rythmée où les nerfs des héros sont mis à rude épreuve. (Non ça n’excuse toujours pas Aidan) Il est clair que les amateurs de romance historique devraient trouver leur bonheur avec cette histoire dont le titre colle parfaitement à la relation entre Adélaïde et Aidan. Oui, ils s’aiment et se haïssent tout en restant attirés l’un à l’autre. 


Je conseille. 

samedi 23 avril 2016

Orages par Estelle Tharreau

samedi 23 avril 2016
Résumé : Si vous éleviez seule une fille de seize ans et que votre petit ami devenait trop encombrant, refuseriez-vous un travail et une belle maison dans un village de carte postale où tout le monde semble prêt à vous aider ? Il est probable que non. Pourtant, vous auriez tort !
Les nuits d'orage peuvent s'avérer mortelles pour qui ne sait pas lire entre les lignes du présent et celles d'un passé enfoui depuis plus d'un siècle dans un cahier d'écolier jauni et écorné.  

Titre : Orages

Auteur : Estelle Tharreau

Édition : Taurnada Editions

***


Orages raconte l’histoire d’une mère et sa fille, qui vont s’installer dans un village où l’accueil est chaleureux (ou presque.) Toutes les conditions semblent donc réunies pour que la petite famille commence une toute nouvelle vie dans ce village paisible. Hélas, derrière l’existence de rêve promise, de sombres secrets se cachent. Le mystère va s’épaissir avec la découverte d’un carnet où une personne raconte sa vie dans ce village, à une tout autre époque.

De ce thriller, je retiendrais les différents points de vue. Grâce à eux, l’intrigue basique de départ s’étoffe en efficacité, mais aussi en intérêt. J’ai une légère préférence pour le point de vue de Célia, la fille, qui se révèle beaucoup moins naïve que sa mère. D’ailleurs, j’ai eu envie de secouer cette dernière à deux ou trois reprises. Ce n’est pas un mauvais point, car je trouve ce personnage aussi juste que réaliste dans son caractère et dans ses réactions.

Après si j’ai lu ce thriller sans difficulté, je dois avouer qu’il souffre d’un bémol conséquent à mes yeux : la fin. Cette chute me pose un vrai problème, car elle donne l’impression que l’auteur achève son roman sans vraiment le finir. Je n’ai rien contre les fins ouvertes, les fins où l’on ne sait pas forcément en détail ce que deviennent les personnages, mais là, non. Une information de trop nous est donnée, une information, qui si l’on s’est attaché au personnage concerné, nécessite quelques pages supplémentaires ou quelques détails de plus. Résultat, je suis frustrée. Et je trouve qu’il n’y a rien de pire que de fermer un livre avec cette terrible sensation.


Du coup, si je devais résumer Orages, je dirais que c’est un bon thriller dont l’intrigue est boostée par la présence de plusieurs points de vue. Néanmoins, il souffre d’un souci, qui risque de contrarier plus d’un lecteur s’il n’adhère pas aux fins abruptes.  


Verdict ♥ ♥ ♥ 

samedi 26 mars 2016

Contre-Nature par Amélie Preve

samedi 26 mars 2016
Résumé : Alors que Rachel pensait s’être sortie de la vie tourmentée qu’elle mène depuis son adolescence, tout s’effondre suite à la disparition brutale de son mari. Face à une enquête faisant du sur-place et menée par un flic peu scrupuleux, elle décide de selancer elle-même à la poursuite de ceux qui sont sur le point de détruire sa vie…

Titre : Contre-Nature

Auteur : Amélie Preve

Édition : Editions de la Reine




***

Aujourd’hui, je vais vous parler de Contre-nature, un thriller signé Amélie Preve que les Editions de la Reine ont eu la gentillesse de me confier.

Hélas, Contre-Nature est un rendez-vous manqué pour moi. Je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire, ce qui fait que j’ai eu beaucoup de mal à aller jusqu’au bout du roman. J’ai détesté le personnage du commissaire Brad Lewis. Résultat, son point de vue ne m’a pas passionnée alors que celui d’un autre personnage rencontré par Rachel aurait sans doute été plus intéressant à suivre. Quant à l’antagoniste de l’histoire, je l’ai trouvé très vite. J’avais l’impression que le mot coupable était inscrit sur son front. Par contre, j’ai apprécié l’explication derrière le titre de ce roman.

En fin de compte, je n’ai pas grand-chose à dire de plus sur Contre-Nature. Peut-être ai-je trop lu de thriller ? Peut-être que je fais une overdose ? Peut-être que je deviens trop difficile ? Dans tous les cas, la magie n’a pas opéré. Dommage.  




Verdict ♥ ♥ 

mercredi 10 février 2016

L'Ordre Terne : La Prophétie des Sables par I.M. Nancy

mercredi 10 février 2016
Résumé : Berendor Cairn est un Da¨mon, un sorcier de l'ancien temps, un survivant de l'époque où la magie et les hommes coexistaient en paix. Mais c'est surtout par sa faute qu'est arrivé le Grand Ravage, un désastre dont les habitants du Monde Connu payent encore le prix. Rongé par la culpabilité, le vieillard cherche à se racheter en éliminant, l'un après l'autre, les envoyés des Lunes. Pour la énième fois de sa longue vie, il se met en quête du Mok'zir. Mais cette fois-ci, il semble bien que la tâche soit plus ardue que prévue. Peut-être même impossible à accomplir. Ce premier volet de la saga de l'Ordre Terne ouvre les portes d'un monde dans lequel une magie agonisante brouille les cartes du destin pour le pire et... pour bien pire encore... Berendor Cairn le sorcier parviendra t-il à déjouer la vengeance des Lunes avant que la mort ne le rattrape ? Qui est Bethsahire, cette enfant aux yeux jaunes qui porte en elle les réponses de la prophétie ? L'envoyé est-il prêt à se sacrifier pour sauver l'humanité ? Et surtout, quel est le secret de cet Ordre Terne que tous craignent mais que nul ne connaît ? Voilà une épopée passionnante dans laquelle cinq royaumes vont affronter le plus grand péril auquel on puisse être confronté : la fin de tout espoir.

Titre : La Prophétie des Sables
Auteur : I.M. Nancy
Édition : Auto-Edité



***



Aujourd'hui, je vous propose de parler du premier tome de la Prophétie des Sable, premier tome de l'Ordre Terne écrit par I.M. Nancy. Ma collègue Evy me l'a gentiment confié après que l'auteur nous l'ait proposé.

Autant le dire de suite, mon aventure n’a pas été aussi palpitante que je l’avais espéré. Pourtant, les ingrédients étaient presque tout là pour passer un bon moment. D’un, l’univers semblait intéressant avec de bonnes idées comme le tissage. De deux, les personnages avaient l’air prometteur comme celui du sorcier des premières pages. De trois, l’auteur écrit bien, ce qui n’est pas toujours le cas dans l’auto-édition.

Hélas, ces trois bons points souffrent du défaut majeur de cet ouvrage : l’intrigue. J’ai eu l’impression qu’il ne se passait rien dans ce premier tome. J’ai la sensation que ce livre un n’est qu’une introduction, qu’un prologue et qu’il manque clairement d’enjeu pour être vraiment palpitant. Je me suis ennuyée par moment, devant redoubler d’efforts pour rester concentrée et espérer qu’enfin les choses bougent… Sauf qu’il faut attendre la fin. 

Résultat, ce fut un rendez-vous manqué pour moi. Ce livre est introduction ennuyeuse où l’ennui domine malgré de belles promesses au niveau de l’univers et des personnages. Dommage !


 Verdict ♥ ♥
Encore un Chapitre © 2014