Résumé :
Les Hauts de Hurle-Vent sont des terres
balayées par les vents du nord. Une famille y vivait, heureuse, quand un
jeune bohémien attira le malheur. Mr. Earnshaw avait adopté et aimé
Heathcliff. Mais ses enfants l'ont méprisé. Cachant son amour pour
Catherine, la fille de son bienfaiteur, Heathcliff prépare une vengeance
diabolique. Il s'approprie la fortune de la famille et réduit les
héritiers en esclavage. La malédiction pèsera sur toute la descendance
jusqu'au jour où la fille de Catherine aimera à son tour un être
misérable et fruste.
Titre : Les Hauts de Hurle-Vent
Auteur : Emily Brontë
Édition : Livre de Poche
***
Aujourd’hui,
j’ai décidé de m’intéresser à un classique de la littérature
anglaise écrit par Emily Brontë : les Hauts de Hurle-Vent.
Au
moment où j’ai commencé les Hauts de Hurle-Vent, je n’en savais
pas grand-chose. Je n’ai jamais cherché à me renseigner dessus
même si j’ai vu cet ouvrage cité à de nombreuses reprises. Je
pensais avoir droit à une grande et belle histoire d’amour sauf
que ce livre va au-delà de la simple romance. Au début, je dois
l’avouer, j’ai eu un peu de mal à rentrer dedans. Je n’adhérais
pas au narrateur. Il a fallu attendre qu’il tombe malade (bien
fait. Oui, je suis méchante, mais je ne supportais vraiment pas ce
personnage !) pour que je commence à apprécier le roman. Dès
qu’il laisse la gouvernante prendre le relais, j’ai été
transportée par l’intrigue.
Les
Hauts de Hurle-Vent débute par l’histoire d’amour entre deux
êtres : Catherine et Heathcliff. Ils se connaissent depuis
l’enfance, passent le plus clair de leur temps ensemble et sont
épris l’un de l’autre. Tous les deux possèdent aussi un sale
caractère, qui n’est pas arrangé par la façon dont ils sont
traités par leur tuteur, à la suite de la mort du père. Cela
n’aurait pas forcément dû les empêcher de se marier. Ils
auraient pu s’enfuir après tout sauf que nos deux héros ont une
légère tendance à être orgueilleux, ce qui les éloigne alors
qu’ils sont pourtant si proches… Ils s’aiment, mais se
haïssent. Leur sadisme se mêle à leur masochisme, ce qui rend leur
relation aussi malsaine que destructrice.
J’ai
fini fascinée par leur histoire, me demandant sans cesse jusqu’où
les personnages iraient pour se faire souffrir. Honnêtement, je n’ai
pas éprouvé une grande empathie à leur égard, ni même pour leur
entourage. Seul Hareton est parvenu à me toucher en tant que
véritable victime des circonstances. Quant aux autres, je ne saurais
dire ce que j’ai ressenti pour eux. Par moments, ils arrivaient à
m’émouvoir pour qu’ensuite je désire les secouer. Après les
personnages souffrent aussi de la manière dont la gouvernante les
dépeints. Elle ne les narre pas de façon objective, mais subjective
puisqu’elle a sa part de responsabilité dans la tragédie. Je dois
d’ailleurs admettre que je suis restée perplexe face à certains
choix qu’elle fait.
Pour
finir, les Hauts de Hurle-Vent raconte une histoire où les tourments
de deux êtres condamnent leur entourage à la souffrance. Ce livre
n’est guère joyeux, mais il parvient à être à la fois
dérangeant et fascinant. Je ne pense pas qu’il puisse laisser
indifférent une fois que l’on réussit à rentrer dans l’histoire.
Je le recommande, car des classiques comme ça, j’aurais tendance à
en redemander. Celui-ci, je ne l’oublierai pas de sitôt.
Verdict : ♥ ♥ ♥ ♥
Ce livre rentre dans le challenge :
Un classique que j'aimerai lire :)
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