Résumé : Il ne se
passe pas de jours sur le Disque-Monde sans que de terrifiantes
découvertes soient faites. Cette fois-ci, c'est un alchimiste
d'Ankh-Morpork qui a percé le secret de la magie des images animées
: une boîte, appelée caméra, dans laquelle on enferme six
diablotins – deux qui regardent par le trou à l'avant de la boîte
et peignent les images de ce qu'ils voient sur une membrane
transparente, et quatre qui soufflent dessus pour sécher la
peinture... Facile et simple : maintenant que c'est inventé, on va
pouvoir enfin s'amuser...
Aussitôt, une
activité fébrile s'empare d'une petite colline déserte et
tranquille au bord de l'océan : Olive Oued ! Mais à jouer ainsi
avec réalité et illusion, ne risque-t-on pas de provoquer une
catastrophe d'ampleur galactique ?
Titre : Les Annales
du Disque-Monde, tome X : Les Zinzins d'Olive-Oued
Auteur : Terry
Pratchett
Édition : POCKET
***
Aujourd'hui,
mon dixième voyage dans les contrées des Annales du Disque-Monde me
pousse à découvrir l'existence des Zinzins d'Olive-Oued. Avec la
fatigue, je dois avouer que j'ai mis quelques pages à faire le lien
entre Olive-Oued et Hollywood. Ne me jetez pas de pierre, travailler
de nuit n'aide pas vraiment à avoir l'esprit clair quand on lit le
matin avant de retrouver son lit !
Mais
si j'ai mis du temps à faire le lien, je n'ai pas raté toutes les
références de cet ouvrage sur le cinéma. Une seconde lecture
s'imposera afin de toute les déceler, mais celles que j'ai déjà eu
l'occasion de repérer ne manquaient pas de saveur. D'ailleurs ce tome
dix fut un vrai plaisir à lire malgré quelques longueurs ici et là.
En même temps, elles se pardonnent quand on sait que derrière une
pépite va se cacher et nous faire sourire sur le cinéma et son
histoire version Terry Pratchett.
J'ai
bien aimé le personnage de Victor au physique familier. J'ai été ravie de retrouver la
Mort dans certains coins, de revoir le bibliothécaire et de faire la
connaissance de Gaspode et de Lazzi. Je dois avouer que j'ai eu un
petit coup de cœur sur la manière dont le chien est traité dans
cette histoire. Les relations familiales de Planteur n'ont pas manqué de me faire sourire. Quant à Ridculle le nouvel archichancelier, il m'a beaucoup plu surtout quand il mène la vie dure à l'économe.
Au
final, les Zinzins d'Olive-Oued rattrape son prédécesseur avec
lequel j'avais frôlé l'ennui par moments. Il plaira aussi aux
amateurs de cinéma, qui seront gâtés avec les nombreuses
références qui jalonnent l'ouvrage. J'ai aimé la vision des choses
de Terry Pratchett, notamment des placements publicitaires au sein
des films. Parce qu'il ne faut pas oublier que derrière l'humour du
Disque-Monde se cachent aussi quelques critiques bien senties et bien
vues de notre monde à nous. Un bon crû qui pourrait l'être davantage quand je le relirai plus tard.
Verdict : ♥ ♥ ♥
♥
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