samedi 8 août 2020

[Rediffusion] Dusty par David Atcok

samedi 8 août 2020
Couverture du livre Dusty par David Atcock 
Résumé : Durant l'année de l'élection de JFK, sans distinction entre hommes, femmes et enfants, un tueur sévi dans les rues d'une ville du Texas, Dusty. C'est avec l'enlèvement de Peter que l'affaire reprend. Après plusieurs années de silence, le retour de Mark Sanders marque une nouvelle avancée dans l'enquête. Qui peut bien se cacher derrière de telles horreurs ? Qui est ce tueur ?

Titre : Dusty

Auteur : David Atcock
Editions : Auto Edition



Cette chronique a été précédemment publiée sur les Indéchaînés.


J’ai apprécié :

L’histoire. Elle est classique mais efficace durant les trois quarts du roman. Si on omet les maladresses, elle est même addictive.

Peter. Il est attachant ce qui pousse à lire la suite pour savoir s’ils vont le sauver ou non. Et vu les personnages censés le sauver, ben le stress a été là jusqu’au bout.

Krystle. C’est l’archétype de la mère protectrice, mais elle est attachante. Avec son fils, elle est sans doute l’un des personnages les plus réussis du roman.

La chute. J’ai apprécié le dénouement à défaut d’avoir apprécié la dernière ligne droite menant à cette fin.

J’ai regretté :

Les maladresses. A cause de la tournure incorrecte de certaines phrases, je suis sortie de ma lecture.

La dernière ligne droite. Sur les derniers instants du livre, les défauts sautent aux yeux. Avant ils étaient là, ils me faisaient tiquer un peu, mais je pouvais les pardonner… Sauf que la fin les accentue tellement que la chute laisse un goût amer en bouche. Et c’est dommage.

Sam. Il est lisse pendant les trois quarts du livre, puis il devient carrément lourd à la fin avec sa misogynie envers Krystle. Ces commentaires sur la mère ne servent à rien. En plus, pourquoi il la ramène à sa condition de femme ? Il aurait très bien pu la traiter comme une civile au lieu de nous balancer son sexisme à la figure.

Le syndrome de la femme dans le frigo. Le principe ? Tuer ou blesser gravement un personnage féminin pour appuyer la tragédie personnelle vécue par le héros et accentuer sa haine à l’encontre du méchant. Ici, c’est notre héros Mark qui a vu sa femme et sa fille mourir de la main du méchant de l’histoire. Il a donc sombré dans l’alcool, il veut donc tuer le méchant à tout prix… Un, il aurait pu sombrer pour de multiples raisons avec ce tueur qui est macabre à souhait. Deux, son alcoolisme est mal géré et la revanche rend la mort de sa famille encore plus gratuite qu’au départ. Si encore ça avait servi à développer sa psychologie, mais non le traitement est trop superficiel pour ça. Du sexisme gratuit en somme.

Le syndrome Psychose. Je ne sais pas s’il existe, mais le coup de la mère qui susurre au fils de tuer, c’est quand même l’un des clichés les plus vus et revus. Pourquoi c’est toujours la mère ? Est-ce qu’un moment donné, le méchant ne pourrait-il pas écouter son père ? Ou s’inventer quelqu’un d’autre sans que cela ne retombe encore sur la mère ? Le pire ? C’est que jusqu’à ce qu’elle apparaisse, je trouvais Vincent pas inintéressant.

Je déconseille

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