Résumé
: Durant l'année de l'élection de JFK, sans distinction entre
hommes, femmes et enfants, un tueur sévi dans les rues d'une ville
du Texas, Dusty. C'est avec l'enlèvement de Peter que l'affaire
reprend. Après plusieurs années de silence, le retour de Mark
Sanders marque une nouvelle avancée dans l'enquête. Qui peut bien
se cacher derrière de telles horreurs ? Qui est ce tueur ?
Titre
: Dusty
Auteur
: David Atcock
Editions
: Auto Edition
Cette chronique a été précédemment publiée sur les Indéchaînés.
J’ai
apprécié :
L’histoire.
Elle est classique mais efficace durant les trois quarts du roman. Si
on omet les maladresses, elle est même addictive.
Peter.
Il est attachant ce qui pousse à lire la suite pour savoir s’ils
vont le sauver ou non. Et vu les personnages censés le sauver, ben
le stress a été là jusqu’au bout.
Krystle.
C’est l’archétype de la mère protectrice, mais elle est
attachante. Avec son fils, elle est sans doute l’un des personnages
les plus réussis du roman.
La
chute. J’ai apprécié le dénouement à défaut d’avoir apprécié
la dernière ligne droite menant à cette fin.
J’ai
regretté :
Les
maladresses. A cause de la tournure incorrecte de certaines phrases,
je suis sortie de ma lecture.
La
dernière ligne droite. Sur les derniers instants du livre, les
défauts sautent aux yeux. Avant ils étaient là, ils me faisaient
tiquer un peu, mais je pouvais les pardonner… Sauf que la fin les
accentue tellement que la chute laisse un goût amer en bouche. Et
c’est dommage.
Sam.
Il est lisse pendant les trois quarts du livre, puis il devient
carrément lourd à la fin avec sa misogynie envers Krystle. Ces
commentaires sur la mère ne servent à rien. En plus, pourquoi il la
ramène à sa condition de femme ? Il aurait très bien pu la traiter
comme une civile au lieu de nous balancer son sexisme à la figure.
Le
syndrome de la femme dans le frigo. Le principe ? Tuer ou blesser
gravement un personnage féminin pour appuyer la tragédie
personnelle vécue par le héros et accentuer sa haine à l’encontre
du méchant. Ici, c’est notre héros Mark qui a vu sa femme et sa
fille mourir de la main du méchant de l’histoire. Il a donc sombré
dans l’alcool, il veut donc tuer le méchant à tout prix… Un, il
aurait pu sombrer pour de multiples raisons avec ce tueur qui est
macabre à souhait. Deux, son alcoolisme est mal géré et la
revanche rend la mort de sa famille encore plus gratuite qu’au
départ. Si encore ça avait servi à développer sa psychologie,
mais non le traitement est trop superficiel pour ça. Du sexisme
gratuit en somme.
Le
syndrome Psychose. Je ne sais pas s’il existe, mais le coup de la
mère qui susurre au fils de tuer, c’est quand même l’un des
clichés les plus vus et revus. Pourquoi c’est toujours la mère ?
Est-ce qu’un moment donné, le méchant ne pourrait-il pas écouter
son père ? Ou s’inventer quelqu’un d’autre sans que cela ne
retombe encore sur la mère ? Le pire ? C’est que jusqu’à ce
qu’elle apparaisse, je trouvais Vincent pas inintéressant.
Je déconseille
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