Résumé : Quand parle le Sang de la Forêt...
Beau, riche et
arrogant, Tristan de Beaumont fait depuis toujours la loi au sein de
la communauté des fils et filles de planteurs. Il est d’autant
plus irrité par l’attitude d’Izabeau de Clairage, la seule à
oser lui tenir tête avec succès, bien qu'il fasse tout pour
l'ostraciser.
Issue d’une lignée
de femmes-félins, et possédant de puissants pouvoirs propres à
celles de sa race, Izabeau sait que son avenir est irrévocablement
lié au destin de celui qu’elle méprise.
Mais ce qui semble
un sort funeste va frapper Tristan de plein fouet et le mettre à la
merci de ses ennemis. Contraint de plier, lui qui a toujours dominé,
il ignore que de son côté Izabeau arrive elle aussi à un tournant
de son existence, qui pourrait les priver tous les deux de la
possibilité de choisir leur avenir...
AVERTISSEMENT :
malgré les apparences, il ne s'agit pas d'un roman historique. Si
l'auteur s'est bien inspirée de réalités de l'Histoire, elle les a
cependant détournées pour créer son propre univers.
NOTE : chaque tome
des Légendes de Djaïd se déroule dans un monde différent. La fin
d'un tome est donc une vraie fin, et les tomes suivants porteront sur
des personnages complètement différents.
Titre : Les Légendes
de Djaïd, tome 1 : Tristan et Izabeau
Autrice : Ysaline
Fearfaol
Editeur : Auto
édition
Cette chronique a été précédemment publiée sur les Indéchaînés.
J’ai apprécié
Izabeau. Je suis
tombée amoureuse de cette héroïne, qui est une femme forte. Elle a
du caractère. Elle est indépendante. Elle ne se laisse pas faire.
Du coup, elle déplaît à certaines personnes. Tant pis pour eux,
Izabeau ne va pas s’adoucir pour leur faire plaisir. Et c’est
très bien !
L’évolution de
Tristan. Pour moi, il est imbuvable au départ. Sa relation avec son
frère ne suffisait pas à le sauver à mes yeux. Puis un coup du
sort le frappe. Il aurait pu sombrer, mais non. Tristan va tenir le
coup, mûrir aussi et prendre du plomb dans la cervelle. J’ai
apprécié le fait qu’il évolue sans forcément changer
totalement. Il reste lui-même comme le prouve la manière dont il
prendra sa revanche sur ceux qui l’ont piégé.
Le thème de
l’esclavage. J’ai aimé le fait que ce ne soit pas qu’un simple
prétexte ou une simple toile de fond. Une réflexion est présente
sans que pour autant elle ne pèse sur la romance entre Tristan et
Izabeau. En fait, elle enrichit leur histoire, ce qui est une très
bonne chose.
Les personnages.
Dans l’ensemble, je les ai trouvés tous réussi. Bon le méchant
est un poil caricatural, mais il est trop insignifiant pour casser le
casting des personnages. Mention très bien pour le frère de Tristan
ainsi qu’à son âme sœur !
Les petits textes à
la fin. Eh oui, une fois l’histoire finie, il est possible de
découvrir d’autres textes autour du roman. C’est un petit bonus
appréciable et à souligner !
J’ai regretté
L’aspect
fantastique. C’est le gros bémol de l’histoire. Les pouvoirs
d’Izabeau ne sont pas assez expliqués. Du coup un flou les
entoure. Ce ne serait pas gênant s’ils ne créaient pas des
incohérences dans l’histoire. En tout cas pour moi, c’est une
incohérence de voir Izabeau se faire agresser par surprise alors que
ses pouvoirs sont présentés comme grands et capables de l’alerter.
Ils auraient permis de lui éviter l’agression et de se sauver
toute seule, ce qui l’aurait rendue encore plus géniale ! Ce n’est
malheureusement pas le cas et Izabeau se retrouve dans la position de
la demoiselle en détresse… Et ça m’a rendu triste cette fausse
note dans la romance. Pourquoi ? (à prononcer avec une voix
désespérée)
Verdict : Je
conseille.
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