mercredi 12 août 2020

[Rediffusion]PERSONAE : l’éducation du scribe par Elijaah Lebaron

mercredi 12 août 2020
Résumé : La magie est de retour dans les terres d’Esper et de nouveau les luttes de pouvoir vont s'accélérer entre les Hommes et les Dieux.



Suivez les aventures de Devalin, un jeune Scribe pouvant invoquer avec son grimoire les sorts magiques les plus puissants. Sophyan, une femme forte et sans pitié portée par sa foi dans la poursuite de sa mission au sein des Chevaliers Saints. Enguerrand, le grand maître des Bardes-Guerriers du Premier Ordre engagé dans une lutte acharnée avec les Dieux. Marilian, une Alchimiste amoureuse de l’homme le plus recherché d’Esper. Humbeco, le gardien de la culture et de l’histoire qui se bat pour sauver une humanité mise en danger d’extinction par Personaé, la plus traîtresse des déesses.

Et si “Game of Thrones” était une oeuvre de Science Fiction ?



Découvrez un monde Médiéval Fantastique à Vapeur complexe, où les dieux marchent parmi les Hommes. Une nouvelle mythologie inédite. Un roman décrivant des jeux de pouvoir entre magie, religion et politique dans leurs conséquences les plus extrêmes. Une histoire parfaitement en équilibre entre Fantasy et Science-Fiction qui cache bien des secrets.

Titre : PERSONAE : l’éducation du scribe

Auteur : Elijaah Lebaron

Cette chronique a été précédemment publiée sur les Indéchaînés. 


J’ai apprécié :

Les thèmes. S’ils sont classiques, bien traités, ils peuvent offrir un bon moment de lecture et de réflexion.

La mythologie. Honnêtement, j’aime bien ce que l’auteur a fait autour des “dieux” dans PERSONAE. Les idées sont bonnes même si la mise en pratique laisse à désirer. D’ailleurs… 
 

J’ai regretté :

Les maladresses de style de l’auteur. Les phrases contiennent trop d’informations ou sont trop longues. Du coup la mythologie perd en clarté, ce qui est dommage.

Trop de références, tuent les références. J’aurais aimé que l’auteur se les approprie davantage au lieu d’en faire un étalage.

Le spoiler sur le genre principal de Personaé. Si je n’avais pas su que c’était de la science-fiction, j’aurais apprécié le rebondissement-clé de l’ouvrage à sa juste valeur.

Le traitement des personnages féminins.  Je veux bien tolérer le fait que la déesse soit canon bien que la mythologie de certaines civilisations possèdent de moches divinités. Par contre, les deux autres personnages féminins avaient-elles besoin de l’être ?

Prenons Marilian, tout va bien au début de sa description jusqu’au passage sur ses courbes voluptueuses et rondeurs. Je suis désolée, là on sent que c’est un homme qui écrit. D’un coup, elle est devenue un objet de désir. Okay, elle l’est pour Devalin. Sauf qu’elle fait aussi tourner de Valdur, qui la prendrait bien de force. Après heureusement, elle a un rôle. Elle est alchimiste… sauf qu’elle est spécialisée dans les fleurs. Là, d’un coup, je repense à Top Chef où les fleurs rendent l’assiette féminine. Alors si je résume Marilian, elle est belle, elle est féminine et elle attire le regard des hommes.

Sur trois personnages féminins, deux attirent le regard des hommes. Pouvons-nous espérer que Sophyan évite ce travers ? Nous pourrions, mais nous serions déçus. Sophyan sonne comme l’antithèse de Marilian, ce qui aurait été une bonne chose si elle n’avait eu un charme dévastateur et des lèvres charnues. D’ailleurs six hommes tombent l’armure pour coucher avec elle. Elle va le faire. Non pas plaisir. Par devoir. Car elle ne fuit pas devant ses responsabilités. Je vous laisse donc méditer sur ce principe qui cautionne le sexe dans la contrainte. Femme tu dois coucher si un homme tombe l’armure pour toi.

En plus d’être présentées de manière sexiste, les trois héroïnes de l’ouvrage sont ratées. Marilian est incapable de s’émanciper de son amour pour Devalin et prend des décisions plus stupides les unes que les autres (alors qu’elle est censée être intelligente.) Personaé voit son potentiel de méchante gâché par son attitude de petite fille capricieuse. Quant à Sophyan, elle disparaît trop vite du paysage et souffre d’incohérences dans son caractère. 
 
La transparence des personnages masculins. Ce sont juste des pions, qui font avancer l’intrigue. D’ailleurs je n’ai retenu que le prénom de Devalin.

La sensation d’un livre non abouti. Pour moi, il est sorti trop tôt car certains points négatifs auraient pu être corrigés par une relecture supplémentaire. Je pense notamment à la lourdeur du style, qui nuit à la compréhension de la mythologie. Du coup, je suis frustrée de voir le potentiel de Personaé non exploité.

Je déconseille.





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