Au
début, je ne pouvais pas te saquer. Tu m’agaçais avec ton
caractère de merde. Je dois te l’avouer, je ne pouvais pas
t’encadrer. Pourtant, au fil de ma lecture, j’ai fini par
t’apprécier. Ce n’est pas parce que tu changes. Ce n’est pas
parce que tu as un geste de compassion à un moment donné… Ou
parce que tu as accompli un geste héroïque. Non.
En
fait, j’ai fini par t’aimer parce que tu me rappelais ce nain qui
prenait des chiantos dans le Donjon de Naheulbeuk. Je t’aime parce
que t’as un caractère de merde, que tu râles, mais au fond, tu
tiens à certaines personnes. J’aime ton lien avec la Fouine.
J’adore la famille que tu formes avec elle et Jasper. Ce n’est
pas commun, mais ça reste une jolie famille je trouve.
Je
me suis rendu compte que je t’aimais à la fin. Pas au début. Pas
au milieu. Mais à la fin. À la fin, j’ai su que t’allais
manquer. Je pensais que je préférais Jasper, mais non. Sherona, je
ne te vois pas comme un personnage féminin. Je te vois comme un être
à part entière, comme une personne. Et qu’est-ce que j’ai aimé
le plaisir que tu éprouvais à l’idée d’annoncer la bonne
nouvelle à June. Sérieux… J’ai adoré ce moment où te
réjouissais à l’idée de l’emmerder.
J’espère
que vos routes vont se croiser à nouveau. J’espère vous voir
collaborer toutes les deux parce vous ne pouvez pas vous saquer. Oui,
c’est sadique… Mais Sherona, si tu ne râles pas, t’es pas
Sherona. Alors merci à ton auteur de m’avoir fait croiser ta
route. T’es un sacré personnage, un bon personnage…
Et
il était normal que t’es ta place ici, la râleuse !
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